Le bio : mauvais ami de la quantité

Publié le 21 Janvier 2017

C'est le gros défaut des produits bio en magasin : leur conditionnement qui propose quasi systématiquement de petits formats, ce qui a le don d'agacer...

Crédit image : Les Astuces Conso ® / Florian Pierrat

Crédit image : Les Astuces Conso ® / Florian Pierrat

Un pot de fromage blanc de 500 grammes, un petit paquet de cacahuètes de 90 grammes, ou encore une malheureuse barquette de deux petites tranches fines de jambon. C'est ce qu'on retrouve principalement dans les magasins écolo, et les rayons bio de nos supermarchés : des références de produits contenant une quantité inférieure à la norme habituelle appliquée pour des produits de l'agriculture conventionnelle. On ne trouve jamais de formats dits "familiaux". Un seul format est présent en rayon. Pas très pratique donc quand on a plusieurs bouches à nourrir dans son foyer, ou que l'on souhaite inviter du monde à la maison.

C'est le cas par exemple de ces boulettes de volaille "Le Picoreur" que j'ai acheté dans un  magasin bio Naturalia de région parisienne récemment :

Crédit photo : Les Astuces Conso ® / Florian Pierrat

Crédit photo : Les Astuces Conso ® / Florian Pierrat

En plus de jouer sur une barquette en plastique bien plus petite que l'emballage en carton, et un taux de remplissage de la barquette qui laisse songeur, il n'y a que 10 malheureuses boulettes de viande vendues plus de 4€! Soit près de 40 centimes d'euros la boulette! Résultat, on se retrouve avec une petite quantité de produit comparé à la taille de l'emballage. D'où la nécessité de vérifier le poids indiqué sur les produits bio.

Petit passage en revue de produits bio dont on nous réduit la quantité (cliquez pour zoomer) :

Cacahuètes Auchan bio en haut, et son équivalent conventionnel en bas chez Simply Market
Cacahuètes Auchan bio en haut, et son équivalent conventionnel en bas chez Simply Market

Cacahuètes Auchan bio en haut, et son équivalent conventionnel en bas chez Simply Market

Le paquet de cacahuètes bio est vendu moins cher à l'unité que le non bio. Mais il contient seulement 90 grammes d'arachide, contre 250 grammes pour le paquet issu de l'agriculture conventionnelle.

Saumon fumé bio en haut, et son équivalent conventionnel en bas chez la marque Labeyrie
Saumon fumé bio en haut, et son équivalent conventionnel en bas chez la marque Labeyrie

Saumon fumé bio en haut, et son équivalent conventionnel en bas chez la marque Labeyrie

Ourson bio en haut, et son équivalent conventionnel en bas chez Rik & Rok (Auchan)
Ourson bio en haut, et son équivalent conventionnel en bas chez Rik & Rok (Auchan)

Ourson bio en haut, et son équivalent conventionnel en bas chez Rik & Rok (Auchan)

Mêmes configurations pour ces tranches de saumon fumé, et ces petits bonbons en forme d'ourson. Le produit bio revient moins cher à l'unité que son équivalent conventionnel. Mais la quantité de produit diminue par la même occasion...

Une astuce marketing derrière ces pratiques

Pour mieux faire passer la pilule financière du bio au consommateur, les enseignes n'hésitent donc pas à réduire le conditionnement de leurs produits. On lui fait croire qu'acheter bio n'entraîne pas de surcoût comparé à l'agriculture conventionnelle. Alors qu'en comparant les prix au kilo, on se rend compte qu'il y a une différence pécuniaire, parfois importante, entre les produits bio et non bio.

Soyez donc attentifs aux étiquettes de prix !

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Rédigé par Florian Pierrat

Publié dans #alimentation, #bio, #prix